

Des infrastructures au niveau
Ainsi, le label « Normandy French Tech »[1] a été mis en place pour répondre aux attentes des startups qui ne trouvaient que difficilement, hors de Paris, le cadre nécessaire à l’expansion de leurs activités.
Cette entité est un véritable écosystème normand faisant le pont entre Rouen, Caen et Le Havre et mettant à disposition des entrepreneurs les moyens utiles à leur développement, notamment au niveau de l’analyse financière ou du business plan.
D’ailleurs, l’exécutif local et régional n’est pas indifférent à ce mouvement et subventionne généralement ce genre d’initiative, comme le faisait les anciennes régions séparées de basse et haute Normandie. Ses différents efforts ont porté leurs fruits puisque l’établissement a été labellisé FrenchTech en 2015.
En plus de cette plateforme, il existe aussi un incubateur[2] directement financé par le Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche et dont la mission est de favoriser la création d’entreprises de technologies innovantes.
Dans l’imaginaire commun, la référence aux startups, ces sociétés naissantes au fort potentiel innovant, renvoie généralement à la capitale parisienne. Effectivement, cette dernière regorge d’incubateurs qui offrent un cadre idéal correspondant aux besoins de croissance de ces jeunes pousses. Toutefois, l’innovation n’est pas un monopole parisien et il est de nombreuses startups qui s’éveillent à travers toute la France, et plus particulièrement en Normandie.
Un manque d’accompagnement juridique
Toutefois, bien que ces structures instaurent un cadre propice à l’innovation, au développement et à l’investissement, elles se cantonnent la plupart du temps à offrir des prestations d’accompagnement digital ou financier, mais rarement juridique.
En effet, on ne trouve pas toujours facilement en Normandie de cabinet d’avocats spécialisé dans l’accompagnement juridique des startups, que ce soit au moment de leur création (par la rédaction de statuts ou pacte d’actionnaires), ou au cours de leur vie sociale (notamment par les cruciales levées de fonds).
Des solutions existent mais il faut alors passer par la voie généraliste d’un cabinet d’avocat non spécialiste et donc peu enclin à comprendre et intégrer les préoccupations de ces entreprises (particulièrement en termes de rapidité et disponibilité).



Investisseurs, soyez avertis
Enfin, et on en revient ici à l’essence même d’une startup, la société devra faire part d’un « potentiel de croissance rapide et de création d’emplois ». Il apparait donc exclu de se développer sur le territoire américain sans en faire profiter le marché intérieur du travail. C’est en tout cas l’ambition affichée par le législateur américain, reste à voir si le volet social des conditions d’attribution sera examiné avec autant d’attention que son pendant économique et financier.
Investisseurs, prenez toutefois de nombreuses précautions avant de tenter l’expérience (si vous avez déjà la chance d’en remplir les exigences).
En effet, le visa n’est accordé que pour une durée de deux ans et révocable à n’importe quel moment, à la discrétion de l’administration chargée de l’immigration. Et gare aux startups trop ambitieuses : si au terme des deux années de fonctionnement, moins de dix emplois à temps plein ont été créés et moins de 500 000$ de revenus annuels générés, la guillotine tombera sans autre forme de procès : retour à l’envoyeur.
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Tout associé peut faire une avance à la société depuis la loi PACTE du 22 mai 2019, qui offre la possibilité à tout associé de consentir une avance en compte courant à la société, même s’il détient moins de 5 % du capital social.

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